Les hommes et les activités
La
                  réfection des calvaires
Yvan et Eric, employés communaux
 restaurant le calvaire de la rue d'Argonne
et la grande croix du chœur de l'église.
  1. Les métiers
    1. L'appariteur
    2. Les aubergistes
    3. Les boulangers
    4. Les curés
    5. Les facteurs et la poste de Brandeville
    6. Les instituteurs
    7. Les peintres
  2. Le chemin de fer

  3. Pêle-mêle















En Juin 2009, Willy Cammaert, conseiller municipal, restaure bénévolement le monument au mort de la commune inauguré en 1925.





Photos de
                    groupes
Photos de Groupes



Les métiers

L'appariteur

L'appariteur est un personnage du village, lorsque j'étais enfant
il faisait des annonces après un retentissant roulement de tambour.
"AVISss À LA POPUPULATION, …"
Son uniforme se résumait à une casquette élimée.


L'Appariteur


Les aubergistes


1900 M. BRAIBANT à la petite ville
 

Le café restaurant sur la route de Dun dans lequel se trouvent deux grandes peintures murales, la première représentant une bataille de 1870 et la seconde une scène champètre.

Café Jupin
1899 Hôtel Engler, tenu par Pélagie Engler, sa fille Aline Engler se mariera à Francis Tanguy
 M. Francis Tanguy, élu Maire en 1935, il décèdera sur la route de Damviller à Brandeville en 1936, son fils Maurice est né à Brandeville
Café Hartmann
Café Recalt
Café restaurant repris par Claudine Kocsis (fille Carteret et petite fille Colet).  Elle tient le café de 1978 à 2000, remet en état la salle de Bal et met en place des thé dansants. (les premiers en Meuse).
L 'auberge

La Façade vers 1997


Un thé dansant (1997)

Cliquer sur les images pour les agrandir
Photographies de Claudine Carteret

L'orchestre "Ambiance Mélodie"


Le repas des Anciens
Témoignage de Madame Carteret Claudine: 

« Je suis venue de la région parisienne pour ouvrir un établissement de café dans le village de mes grands-parents : Monsieur et Madame Collet Nuna. Cet établissement était fermé depuis plusieurs années et n’avait plus de licence. C’est le 1er 14 juillet 1988 que j’ai ouvert en ramenant une licence IV à ce petit village de 130 habitants. Pendant vingt ans, j’y ai travaillé en faisant un restaurant et en organisant des thés dansants avec orchestre. La clientèle appréciait, c’était alors le seul en Meuse et l’ambiance y était familiale. J’y organisais aussi des concours de belote et beaucoup d’autres repas (repas du troisième âge de Brandeville). J’ai fermé le 31 décembre 1998 et vendu le 13 juillet 2000 à deux familles de Hollandais pour qu’ils en fassent leur résidence secondaire. La licence a été vendue à la mairie de Brandeville. »
Témoignage recueilli en 2011
Photo du tableau de
                  l'auberge.Photo Marianne Sieverding et Jan Timmermans
Lejeune, Ludovic Oncsime  1887-1912Photo du tableau de l'auberge de Brandeville
  Photo Marianne Sieverding et Jan Timmermans

Lettre du restaurateur hollandais des tableaux adressée à titre posthume à l'artiste brandevillois.
Les deux tableaux peints en 1911 par Ludovic LEJEUNE, artiste natif de Brandeville ornent la grande salle du café, ils ont été restaurés en 2007, à la demande des nouveaux propiétaires par Ad Haans artiste peintre hollandais.
Le café appartient actuellement à Marianne SIEVERDING, Jan TIMMERMANS, Nanny et Wim VLIETSTRA des hollandais.



Les boulangers

1740 Adam LAMOLTE
1770 Jacques LAPLAINE (maître boulanger) et Françoise GILLET (son épouse)
1792 HUCBOURG (boulanger, meunier, aubergiste) vends aussi du fil et du tabac.
1837 Guillaume CUNY
1859 Anselme PHILIPPE (boulanger et aubergiste)
1880 - 1899 Josephe DAMANET  (épicier)
1899 - 1914 Didier WILLEMIN  (épicier)
1899 - 1904 Guillaume Félix GILLET  (épicier)
1904 - 1923 Antoine Léon GILLET  (épicier)
1923 - 1928 Georges Roland NAVÉ (aubergiste et épicier)
1928 - 1931 CHAIDRON (aubergiste et épicier)
1931 - 1933 Maurice Pierre Émile BOUDIN (aubergiste et épicier)
1933 - 1935 Henry FALLET (aubergiste et épicier) et Marie BOUDIN (son épouse)
1935 - 1940 DUVERNIER (boulanger ambulant d'Écurey qui vient faire concurrence)
1935 - 1944 CARON (boulanger, épicier et vendeur de journaux)
1944 - 1961 Ernest BARTHE (boulanger, épicier, cafetier et vendeur de journaux)
1961 - 1965 Maurice STEIN  (épicier)
1965 - 1972 Célestin POSTY (épicier, tabac et journaux)
1972 - 1985 Jacques GUÉRIN (épicier, tabac et journaux)
1985 - 1989 DURAND (épicier, tabac et journaux)
1989 - 1997 François LODI (épicier, tabac et journaux)
1997 - 2005 Xavier COLLEN (boulangerie, épicerie et journaux)
Il n'y a plus de boulanger et de commerce à Brandeville.

Un jeu de noms sur les boulangers de Brandeville
 à l'entre-deux-guerres (relevé par René Bantquin):
«Il FALLET mettre le GILLET dans le CHAIDRON
 CARON
  NAVÉ plus de BOUDIN.


Boulangers
à gauche: Laëtitia et Xavier Collen
et à droite François Lodi et sa famille boulangers de 1989 à 1997
partis ensuite au Canada (Voir le site de leur boulangerie)


Les curés

Les curés logent au presbytère



Les facteurs et la poste de Brandeville



Ancienne poste de
                Brandeville.
A la fenêtre M. DA COL receveur intermédiaire et devant la poste M. Holdrinet
Les facteurs
1894 M. Marchal facteur de Damvillers assure la distribution du courrier, sa tournée de 24 km (à pied) dessert Bréhéville et Brandeville, sur le retour, il relève les boites de Lissey et d'Ecurey avec obligation d'une pause d'une demi-heure pour permettre aux habitants de «lire et de répondre incontinent à la correspondance».
Vers 1900 M. Desroches succède à M. Marchal. À cette époque on écrit peu : un dizaine de lettres par jour pour les deux communes, par contre journaux, catalogues et imprimés pèsent lourd et M. Desroches n'hésitait pas à mettre à contribution… son âne.

  Les deux receveurs des P.T.T. (Poste, Téléphone et Télégraphe)
1911-1926 Arsène Juppin premier receveur

1926-1957 M. Richard (le bureau de poste occupe une pièce de sa maison : l'ancien château).

De 1940 à 1957 M.Augustin Holdrinet assure la distribution en cas d'empêchement du titulaire.

À partir de 1957 le courrier est amené par une P.A.R. (Poste Automobile Rurale), il reste un correspondant postal chargé de la distribution et de la cabine téléphonique. Le courrier passe par Dun-Sur-Meuse.

En 1957 Madame Marguerite Bal est nommée correspondante locale, elle tiendra la cabine téléphonique publique jusqu'en 1973.
M. Holdrinet postier à Brandeville
M. Holdrinet
M. Richard
M. Richard




Les gardes forestiers

Lucien GAUSSOT était garde forestier à Brandeville et est enterré à Brandeville( 1874-1934). Son fils Simon est né à Brandeville en 1914.

Lucien GAUSSOT





Les instituteurs

Les instituteurs logent à l'école!




Les Peintres


Lejeune, Charles Antonin
Lejeune, Charles Antonin
 1896-1924
 Sculpteur sur pierre
Lejeune Charles Antonin et Ludovic OncismeA gauche :
Lejeune Charles Antonin
sculpteur sur pierre

A droite :
Lejeune, Ludovic Oncsime
1887-1912
Peintre décorateur
Rainer Tappeser
découvre Brandeville
en septembre 2007
et s'installe au
moulin des Aunelles


Le Saint-Nicolas

Vient en décembre pour le bonheur des petits et … des anciens!



  





Les travaux de la terre

La mécanisation de la récolte des pommes de terre


Le chemin de ferGare de
                Brandeville

Le 10 juin 1857 la «Compagnie des Ardennes» obtient la concession de la ligne Sedan-Thionville, en Décembre 1859 commence le percement du tunnel de Montmédy Et la ligne est inaugurée le 28 avril 1861 : le chemin de fer va passer à 15 km de Brandeville.
Le 17 juillet 1870 le réseau qui dépend maintenant de la Compagnie des Chemins fer de l'Est est réservé au trafic militaire, les réservistes arrivent, le  11 septembre 1870 tunnel et viaduc sont détruits sur ordre du conseil de défense. La ligne est rétablie par les Prussiens en mars 1871.
carte du chemin
            de fer de la ligne SEEn 1872 M. Parent-Pécher propose au département de la Meuse et aux communes intéressées un «chemin de fer d'intérêt local» destiné à relier Montmédy à Varenne en Argonne, cette ligne doit passer à Dun-sur-Meuse en traversant Iré-les-Prés, Iré -le-Sec, et des gares sont prévues à Juvigny-sur-Loison, Remoiville, Brandeville (qui compte plus de 1000 habitnts) et Murvaux. Cette nouvelle ligne doit rejoindre la ligne Sedan-Lérouville qui passe par Verdun à Dun-sur-Meuse et la ligne Bar-le-Duc à Saint-Dizier à la station de Baulny-Montblainville près de Varenne-en-Argonne : Toutes les voies vont pouvoir mener à Brandeville. Hélas, malgré le soutien des élus du Nord meusien, l'autorité militaire refuse la création de la ligne : pendant la guerre de 1870 le rail a pris une importance stratégique et Montmédy est trop proche du tout nouvel Empire Allemand.
 En 1881 la Compagnie des Chemins fer de l'Est construit la ligne qui relie Montmédy à Virton qui prendra de l'imortance avec le développement de la sidérurgie.
Alors que le sud meusien s'équipe de voies ferrées, les projets se succèdent dans le nord du département : 1879, 1881, 1885, 1900 et se heurtent au refus des autorités militaires. Le 8 juillet 1901 le ministère de la Guerre lève l'interdiction, on fixe un tracé qui ne passe plus par Brandeville mais par Bréhéville et qui relie Montmédy à Commercy et à Verdun (bifurcation à Vaux-devant-Damloup, le coût est estimé à plus de 8 millions de francs. Le projet sera reconnu d'utilité publique par la loi du 7 juin 1907 et la concession accordée à la «Compagnie des Chemins de Fer de l'Est Meusien» qui la rétrocède en 1908 à M. Laporte dont le contrat est annulé en novembre 1911, le département prend le chantier en main et les travaux commencent en janvier 1912. Après de longues négociations (fourniture du matériel roulant, pertes d'exploitation possibles, conditions de travail, fréquence des dessertes) l'exploitation de la ligne est confiée à la  «S.E.» : Société Générale des Chemins de Fer Économiques en novembre 1913 et publiée au journal officiel en avril 1914 alors que la partie Verdun-Montmédy est mise en service.
Gare Bréhéville Le train de desserte est surnommé  le «Varinot», on doit ce nom à Charles Varinot qui semble avoir été self-made man avant l’heure et a construit dans le Sud de la Meuse 2 ou 3 lignes qu’il a exploitées lui-même. Selon les directives du plan Freycinet qui était toujours en vigueur à l’époque, ces lignes d’intérêt départemental ont été conçues en écartement métrique. Par la suite, il a donné naissance à diverses prolongations et ramifications (les « petits Varinots », par extension)



Ci-cotre la gare de Bréhéville qu'empruntaient les Brandevillois, cette photo comme celle ci-dessus de la gare de Brandeville et comme la carte provient de l'ouvrage de Pierre Adenet : 


Le 24 août 1914 la gare de Montmédy doit évacuer et dans la nuit du du 26 au 27 août 1914 le tunnel est à nouveau détruit juste avant le départ de la garnison (voir  Bataille de Brandeville ). Dés octobre 1914 les Allemands rétablissent la circulation sur une voie provisoire, le trafic n'est que militaire… mais les rails vont atteindre Brandeville. Les Allemands vont profiter de la toute nouvelle voie qui part de Montmédy pour desservir le front, les côtes de Meuse vont servir d'abri stratégique pour approvisonner la bataille de Verdun. Trois bifurcations vont desservir les pieds de côte qui abritent les installations des tirs et des reconnaissances aériennes : la première part d'«Ausweiche Jametz» pour desservir Brandeville, la seconde de Lissey-Ecurey et va jusqu'à Romagne et la dernière de Damvillers à Etraye. Le matériel des chemins de fer de Belgique est réquisitionné. La lige va alors servir aussi bien à l'approvisonnement du front qu'au rapatriement des blessés, on y transporte beuacoup de bois, les forêts meusiennes sont mise à contribution (voir : la gare allemande de Brandeville).

Gare de Brandeville

Gare de Brandeville
Le bâriment de bois, construit par les Allemands,  a été vendu après guerre par les domaines à M. Hugbourg, natif de Brandeville, qui l’a démonté pour le reconstruire dans la région parisienne.

C’est donc la bataille de Verdun qui va amener le train à Brandeville. En effet, elle va littéralement rayer la ligne de la surface de la terre entre Verdun et Bezonvaux. Par ailleurs, tout le secteur situé au sud de Damvillers peut se trouver pris sous le feu de l’artillerie lourde française et devient potentiellement dangereux. En outre, passé le coin de la colline d’Azannes, la voie se trouve à vue directe des observateurs français. En clair, cela signifie donc qu’il n’est plus possible de pousser un train au-delà de Damvillers. Cette section de voie va donc être « abandonnée » ou du moins réservée à un trafic extrêmement réduit et discret.

Dès lors, la logique voudrait que le gros « terminus » temporaire de la ligne soit installé à Damvillers. Ce ne sera pas le cas car le choix de Brandeville n’est pas du tout innocent. Il répond à des impératifs de protection militaire très précis. Bien qu’en principe hors de portée de l’artillerie française, il est néanmoins installé hors vues et à contrepente. Chose que n’offre pas le site de Damvillers trop exposé au milieu de sa plaine. Par ailleurs, Brandeville, au fond de sa reculée des Hauts de Meuse, est relativement à l’abri des incursions aériennes. A l’époque, il n’est pas encore vraiment question de bombardements, mais de mitraillages toujours possibles. Ce que la position du village rend plus difficile. Car il est certain que Brandeville va être survolé à de nombreuses reprises par les avions français, tant pour des réglages d’artillerie que pour rechercher les canons super lourds allemands (les fameux Max) que les poilus en front sur les hauteurs de Douaumont n’ont pas manqué de signaler pour les avoir repérés au son et par la lueur du départ des coups lorsque ces canons tirent la nuit. Ce qui est souvent le cas puisqu’ils ont nécessité de se tenir soigneusement camouflés dans la journée, du moins les jours où les conditions météo risquent de favoriser l’aviation française. N’oublions pas que pour l’époque, ces pièces sont des armes tout à fait exceptionnelles et tenues hautement secrètes.
Philippe Emonet
Spécialiste des trains blindés et l’artillerie lourde sur voie ferrée (ALVF).


15 février 1919 le «Petit Tacot» ou «Varinot» reprend de Montmédy à Louppy-Remoiville puis le 20 juin 1919 reprise partielle du trafic sur le tronçon Louppy-Remoiville à Damvillers, le réseau est toujours géré par la «S.E.» : Société Générale des Chemins de Fer Économiques, le trajet de la gare de Bréhéville à Verdun dure près de deux heures mais les habitants de Brandeville peuvent profiter de la gare pour faire les marchés de Montmédy, Damvillers et de Verdun. En gare de Bréhéville existait une grosse briqueterie aujourd’hui détruite. Les besoins de la reconstruction des villages étaient importants. Les briques et tuiles cuites étaient chargées sur des wagons plats ( Sur les rives de l’Othain n° 43 ) La gare de Lissey-Ecurey travaillait avec trois fabricants de chaussures situés dans les deux villages. L’un d’eux employait 30 ouvriers. Les cuirs bruts et les chaussures terminées étaient confiées au chemin de fer. Les besoins de la recostruction sont satisfaits, le transport routier se développe et crise de 1929 frappe aussi le Nord Meusien : l'augmentation du prix des matières première, du combustible et la baisse du trafic rendent l'exploitation de la ligne déficitaire, l'augmentation des tarifs n'arrive pas à combler le déficit mais accélère le transfert vers le transport routier.  Le 20 juin 1938  une dernière locomotive passe près de Brandeville, c'est certainement une des «Decauville».

1931  Début des travaux de construction de la voie stratégique dite «radiale stratégique» ( la concession date de 1922/1923 ), terminée en 1934 et inaugurée le 12 mars 1935. Cette ligne qui venait de Vouziers, passait par Dun traversait la forêt  de la Woëvre à Brandeville, croisait ‘’Le Varinot’’ au km 41.3 entre Bréhéville et Lissey-Ecurey. Cette ligne était construite sans passage à niveau, sur le territoire de Brandeville un pont enjambait la départementale 110.  Entre Bréhéville et Lissey on dévia le «Varinot» pour bâtir un pont en béton relié de chaque côté à deux remblais de 200 m sur lesquels fut reposée la voie, ce nouveau passage ne  fut utilisé que 4 ans de 1934 à 1938.
Cette ligne servit au transport des matériaux de la ligne Maginot et à celui des troupes en 1939. Les voies sont déposées par les Allemands, en août/octobre 1942 pour en récupérer les matériaux, après la guerre elle n'a pas été remise en état fut déclassée de 1951 à 1954



LE CHEMIN DE FER AU PAYS DE MONTMÉDY
150 ANS D'HISTOIRE, Pierre ADNET, septembre 2008, Imprimerie Michel Frères.




Pèle-mèle

Georgette
                  Albin
Georgette Albin
Victor
                  Albin
Victor Albin
M.
                  Tanguy
M. Tanguy
Marie
                  Bandequin
Marie Bantquin
Claire
                  Andreux et Marie Lequis
Claire Andreux et Marcelle Lequis

Baptiste
                  Bagage
Baptiste Bagage
Colonel
                  Ricchi
Colonel Ricchi
Arthur
                  Villant
Baptiste Bagage