Terre de France


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  1. Terre de France
    1. Le Traité de Pyrénées
    2. Guerres franco-espagnoles
    3. Fin des Comtes d'Allamont
    4. Les Comtes d'Inor et d'Imécourt
    5. Au temps de la Lorraine Française
    6. La veille de la Révolution

Le Traité de Pyrénées

1659 Brandeville devient français par le traité des Pyrénées qui cède à la France les prévôté de Montmédy, Chauvency, Damvillers et Marville dont le petit comté de Brandeville (la Lorraine ne deviendra française qu'en 1766).
  Gouverneurs Français de Damvillers:
— 1668 Marquis de Valanoir. - Pierre le Vaillant de Heultz
— 1670 Nicolas Leroy du Fay, lieutenant
— 1724 Jean Baptiste Répart ecuyer et Chevalier de Saint-Louis

Guerres franco-espagnoles


1673 les fortifications de Damvillers sont détruite sur ordre de Louis XIV le jour de la Sainte Agathe (seconde patronne de la ville).
1675 (28 janvier) Des troupes espagnoles venues d'Ivois-Carignan tentent de franchir la Meuse, après une tentative à Stenay et une à Mouzon elles essaient à Dun, mais la garnison de Stenay intervient12.
1677 (1er avril) Jean II de Vassinhac Marquis d'Imécourt gouverneur de Montmédy5
1677 (31 juillet) 100000 Allemands commandés par le Duc Charles de Lorraine suivi par les troupes du Maréchal de Créqui pillent, saccagent et brûlent Billy, Merles, Dombras, Saint-Laurent, Saint-Jean, Marville. Ils arrivent à Jametz, ils pénètrent dans le bois de la Franche Sault (territoire de Lissey), ils montent à Ecurey, passent par l'Arbre Sec de Bréhéville, la cime de Brandeville, atteignent Mouzon puis remontent dans le Luxembourg.
1668 (28 juin)  Un dénombrement de la seigneurie de Brandeville est présenté à la chambre des Comptes de Metz.(Copie ne sera faite le 16  novembre 1737 :Registre C2950fol23v)

Le retour de la prospérité

1683, le 16 mai, un tremblement de terre secoue la région à deux heure du matin.
1687 La forteresse de Stenay (Duché de Bar) est démantelée sur ordre de Louis XIV.
1698, le 14 septembre, Jean HAZARD, maire de Brandeville, à la suite d'une délibération, choisi diverses personnes chargée de « veiller tant de nuit comme de jour pour garder les grains qui restent dans la campagne et mesmes dans les jardinages et vignes et fruits champestres… Auxquels nous leurs avons attribuez pour chacunes reprises, sçavoir de nuict trentes sols et de jour dix sols, lesquels fortiers porteront arme à feu pendant les nuicts, pour tirer sur les malveillants qui voudront se sauver de peur d'estre cogneux…» 32


Pièce de
              Léopold 1 Pièce de
              Louis XIV
 •  Pièces du XVIIème et de XVIIIème siècle retrouvées sur le territoire de la commune  •
1698 (12 janvier) Théodore Gillet épouse Claude Houppé de Brandeville.
1709 L'hiver est terrible, selon le curé de Jametz les chênes se fendirent dans les forêts, les arbres fruitiers furent brûlé par le verglas, dans les maisons chauffées l'eau gelait, la glace se formait dans les puits et les nouveaux nés ne survivaient que quelques jours, l'hiver suivant sera lui aussi trés rude.
1709 (5 octobre) Catherine Frenard, veuve de Blaise Dupain à  Bréhéville,  rétrocède à Laurent Marcadet de Bréhéville le bail du droit de tonneul à percevoir sur plusieurs particuliers de Brandeville, mais aussi de Bréheville, Lucey et Ecurey, pour la somme de 30 livres  par an par doit et de 6 quartel d'avoine (Registre C 1053 Bureau des domaines - Damvillers - Contrôle des actes)

Fin des Comtes d'Allamont

1714 (1er mars) Mort à 19 ans, au château de Brandeville, de Jules Armand de Joyeuse, gouverneur de Stenay et dernier descendant mâle de cette illustre famille.
1722 (8 mai) Il est fait un procès verbal de la visite des biens de la communauté des habitants de Brandeville (Registre C2937fol14)
1725 (18 juillet 1725) Publication des bans de mariage de Jacques MAINON avec Jeanne JOLY de Brandeville. (Registre C2940fol1)
1726 (30 septembre) Mort de Marie Victoire de Mérode, comtesse de Brandeville, dame d'Allamont au château de Brandeville, le comté est réunit à celui de Louppy et le château reste vide.

Les Comtes d'Inor et d'Imécourt


1727 (5 août) La menue dîme des chenevières et prés de la fabrique de Brandeville est attribuée par le curé à George GEORGIA pour 41 livres 10 sols. (Registre C2942fol50v)
1728 (2 novembre) Vente d'immeubles par Anne-Françoise LACOUR à Robert PICQUART, marchand à Brandeville, pour la somme de 1400 livres (Registre C2990fo3)
1729 (17 février) Jacques BERTIN présente le compte du maire la communauté de Brandeville, la recette s'élève à 1896 livres, 14 sols et 6 deniers. (Registre C2943fol20)
1730 (25 février) Nicolas MUNIER, maire seigneurial du Comté Brandeville  et Nicolas LEBOUVIER son lieutenant de justice reçoivent le testament de Jeanne Lallemant, femme de Jean Bertignon , charron d'Ecurey. (Registre C2934fo15)
1734 (8 mars) Nicolas PICARD maître cordonnier épouse Pierette DIDIER, signature de Nicolas, Le Didier, Nicolas Criquis, Le Hureaux
1734 (10 juillet) La menue dîme de la fabrique de Brandeville est affermée à Thomas SIMONET pour 43 livres 17 sols. (Registre C2946fol20)
1733 (7 janvier) Bertrand LEBOUVIER l'Ainé, vigneron à Brandeville fait son testament devant Nicolas HABRANT curé. ( enregistré le  27 août 1741 Registre C2996fo32)
1734 PINGAL Nicolas aurait quitté le village (généalogiste par internet).
1736 (20 mars) le «pacage» ou garde des porcs est alloué à Jacques le Bouvier pour 25 livres 2 sols et 6 deniers 15 (Registre C2948 fol22)
1737 Les duchés de Lorraine et de Bar sont donnés en viager à l'ex-roi de Pologne: Stanislas Leszczynski, à sa mort en 1766, les villages voisins de Brandeville deviendront eux aussi français.
1738 (6 février) Les maires et gens de justice de Brandeville attestent que Pierre PIERRARD est né au village. (Registre C2950fol67)
1738 (2 octobre) À la requête du procureur fiscal de Brandeville, les anticipations faites sur les aisances et les chemins de la communauté de Brandeville et l'abornement des propriétés communes sont reconnues dans un procès-verbal. (Registre C2950fol22)
1739 (20 février) Lucie LAMARQUE femme de Guillaume le Huraux bourgeois de Brandeville fait son testament devant le curé Ponce Manichon docteur en théologie. (Registre C2995fo36)
1739 (1er novembre) Antoinette JACQUART est interrogée suite à la plainte déposée par sa mère au sujet de son enlèvement (Registre C2950fol22)
1739 (9 décembre) Donnation entre vif de Françoise Nermelle à son mari Jacques Deveux vigneron de Brandeville devant le greffier de la justice seigneuriale du Comte de Brandeville, le maire seigneurial Louis le Huraux, Téodore Gillet lieutenant et Madame Marie-Thérèse de Custine de  Wiltz, Dame d'Inor, de Malandry, Comtesse de Brandeville et veuve de Haut et puissant seigneur Messire Inocent Marie de Vassinha d'Imécourt. (Registre C2995fo36)
1740 (11 mai) Le chapitre de Montfaucon rappelle ses droits comme décimateur à Brandeville. (Registre C2952fol40v)
1740 (10 juillet) Àla demande du meunier de Brandeville un procés-verbal  est dressé contre Adam LAMOTTE commerçant à Brandeville pour avoir en magasin quatre sacs de farine qui n'ont pas été moulus à Brandeville. (Registre C2951fol49)
1740 (13 octobre) Baptème de Théodore Charles Maire né le 12 octobre, fils de Jean Baptiste Maire admodiateur de Brandeville et Suzanne Escher.13
 Le parrain est Augustin Simoner greffier de justice «au lieu et place» de Messire Théodore Charles de Custine, seigneur et Comte de Beundevé?? Capitaine au régiment royal Stanislas. La marraine est damoiselle Marie Henriette Maire au lieu et place de Madame Marguerite Habbert, dame de Bury et autres lieux, veuve de Monsieur le comte d'Auflance.
Théodore Charles Maire sera missionnaire en Guyanne française. De 1767 à 1769 vicaire à Longuyon, puis curé de Stenay de 1771 à 1773 et ensuite aumônier de l'hôpital de Montmédy. Prêtre constitutionnel, il reçoit un certificat de civisme le 23 mai 1793. Le 12 juin 1794 il  est transféré de la maison d'arrêt de Montmédy à la maison de sûreté de Bar-le-Duc.
Le 6 septembre de la même année, il est emprisonné à Bar puis l'année suivante déporté à Rochefort (11°convoi du 21 juin sur les Deux Associés) et meurt le 12 septembre 1794 sur les pontons. Il est inhumé à l'île Madame.
1741 (26 avril) Théodore Charles de Custine seigneur de Brandeville loue les moulins de Brandeville à Jean Fourrier pour 425 livres par an14
1741 (12 mai) vente de la terre de Louppy et Brandeville à  François Thédore de Custine comte de Wilte.
1741 (5 octobre) Le bail des pressoirs et le droit de pressurage de Brandeville et de Lion, qui dépendaient de Dun pour 330 livres. (Registre C2953fol9)
1742 (20 juin) « échange et contre échange d'immeuble en roture relevant du Comté de Brandeville, consistant en maison, jardin et masure, situés à Brandeville, entre Nicolas MICHEL, marchand, et Françoise MARTIN, de Brandeville. L'acte à été passé devant la justice de Brandeville. L'échange est estimé 700 livres et le contre échange 1930 livres. Il a été rendu pour plus-value par le bénéficiaire 1230 livres, le doit de centième denier s'élève pour l'échange à 7 livres et pour le contre échange à 19 livres 6 sols.» (Registre C2097fol9v)
1743 (18 mai) Les habitants de Brandeville donnent procuration pour contracter un emprunt d'argent ( Sans autre précision… Registre C2954fol41)
1744 (6 juin) Les échevins de la fabrique de Brandeville et le curé renoncent au legs de Jacques HAZARD de Brandeville. (Registre C2954fol89)
1746 (7 février) Guillaume LEHURAUX l'Ainé, bourgeois vigneron de Brandeville, révoque ses testaments antérieurs et déclare que ses héritiers suivront les lois et coutumes. (Registre C2954fol14)
1747 (30 mai) prise de possession par Nicolas TISSERAND de la cure  de Brandeville. (Registre C2957fol31v) Le curé de Brandeville explique dans le registre de  paroisse de Fontaine, qu'il a du célébrer le mariage de Nicolas Joly (28 ans) et de Jeanne Martin à Fontaine car «quelques malveillants de Brandeville» ont mis hors de sa possession les clefs de l'église de la sacristie et des vases sacrés.
Jeanne Martin est fille de Jean Martin (décédé) et de Marie Monet tous deux de Brandeville, son beau frère Jean Damloup habite Bréhéville.
Nicolas Joly est fils de Jean Joly (décédé) et de Françoise Lebouvier, il a pour oncle paternel Jean Brouet et pour beau frère Jean Gérard.
Le curé de Fontaine est Claude Collignon.
1747 (1er septembre) le maire de Sivry atteste que Jacques MINON de Brandeville a été engagé par surprise comme soldat dans la compagnie de Jacob. (Registre C2957fol42v)
1648 (25 septembre) Théodore Gillet bourgeois de Brandeville et lieutenant de maire décède au lieu dit «Pièce Abraham».




Acte de déces de
Théodore Gillet

(E dépôt 52 (1 E 4) - 1746-1755 - BRANDEVILLE)


1749 Pour cette année l'enregistrement des baptêmes et des mariages de Brandeville est rattaché à Marville par  Jean François Masson, seigneur de Delut et autres lieux, conseiller du Roy et prévôt  royal de Marville.
1748 (23 février) Nicolas et Jean les Baillards, vignerons de Fontaines et de Murvaux vendent à Thomas SIMONET, procureur fiscal de Brandeville «un tiers et un sixième de ce même tiers» des grosses dîmes de Brandeville pour la somme de 510 livres. L'acquéreur doit verser une rente de 18 livres au profit de la fabrique de l'église Saint Martin de Brandeville. (Registre C2958fol14)
1749 (2 janvier) Nicolas Tisserand bachelier en théologie et prêtre baptise Elisabeth (prénom de la marraine) la fille de Joseph Féré et de Lucie Laplaine. Parrain : Nicolas Hazard; marraine Elisabeth Brochet.10
1750 (16 janvier) Jean-Baptiste Renard, chirurgien juré de Dun, dresse un procès verbal des blessures de Jean CREQUY de Brandeville. (Registre C2969fol1v)
1752 (3 mars) Contrat de mariage entre Anselme PHILIPPE, menuisier à Brandeville et Catherine CROCHET, veuve de Nicolas DEVAUX vigneron. (Registre C2962fol13v)
1753 (12 décembre) Antoinette Cuny veuve de Guillaume Annequart maréchal et serrurier demeurant à Brandeville vend devant le maire seigneurial du baillage du Comté de Brandeville Pierre Billot et Jean Brochet son lieutenant, 28 verges de prés situé à la Prairie «au pré nouvel» à Geury LeHuraux marchand et Barbe Musnier sa femme pour 99 livres.
1755 ou 1757 (2 juillet) Le comte de Custine d'Aufflance vend la terre et seigneurie de Brandeville au profit de Madame d'Imécourt pour 68000 livres16
1758 (16 novembre) testament olographe de Guillaume HAZARD.
1758 (10 février) La Comtesse de Brandeville, Dame d'Inor donne procuration au sieur Créplot pour retirer à Thomas SIMONET son office de Procureur fiscal. (Registre C2968fol48v)
1758 (15 février) Le bourgeois habitants de Brandeville donnent procuration à Nicolas LEHUREAU et à Jean MICHEL d'acheter et de faire reçevoir des miliciens. (Registre C2967fol47)
1760 (7 mai) la majeur partie des habitants de Brandeville s'opposent à la nomination  de Jean-Baptiste HUREAU comme régent d'école et demandent le maintien de Jean SIMON à ce poste. (Registre C29705fol6)
1761 (15 février) Naissance à Brandeville de Nicolas Joseph Maire, bénédictin de l'abbaye Saint Arnould de Metz en 1790, puis curé assermenté à Nance (Jura), il meurt en 1799 sur l'île de Ré où il a été déporté.
1765 (22 mai) Des immeubles de Nicolas HAZARD de Brandeville sont mis en vente par décret de la cour du Parlement de Metz et adjugés pour 300 livres à PANOT, procureur à Metz. (Registre C3003fol72)

Au temps de la Lorraine Française

1766 (24 décembre) Vente par Jean François Hennequin avocat et substitut du procureur du Roi à Verdun  de droits seigneuriaux perçus à Brandeville (partie des droits du four banal et de la redevance des avoines et des bois) à Michel Cuny vigneron de Brandeville pour la somme de 1700 livres. La vente concerne «la sixième partie et le trente sixième des cinq autres parts, sur revenu du four banal et dans les mêmes portions de la redevance dite des avoines des bois qui est levée tous les ans le lendemain de la fête de St Martin.»
1767 (12 février) Pierre MARTIN prètre et ancien curé de Ferrières dans le diocèse de Beauvais, demeurant à Brandeville, lègue ses meubles et propriétés à Brandeville et à la Boissière dans le diocèse de Beauvais à sa nièce Antoinette PICARD et à son mari Marin WATELET, bourgeois à Brandeville. (Registre C1101fol72)
1770 (vers) mariage de Jacques LAPLAINE, maître boulanger à Brandeville, et Françoise GILLET, un de leurs enfants Pierre Louis deviendra maitre cordonnier et émigrera en Gâtinais.
1771 (2 février) La chandeleur tourne mal chez Rouyer, vers 10h30 du soir des flamèches sortent de la cheminée, le feu se propage aux greniers, les habitant n'ont que le temps de lâcher les animaux et de s'enfuir. Tous le quartier va être détruit.30
1771 (12 mars) Marin WATELET et nommé bangarde (non rétribué) par la communauté des habitants de Brandeville. (Registre C2976fol9v)
1771 (20 mars) Le substitut de l'Intendant du Roi est reçu par le bourgmestre de Brandeville. Le village est redessiné (par l'architecte Marchant?)
1772 (11 janvier) Nicolas LEGAY recevra de la communauté des habitants de Brandeville 106 livres de gages pour exercer la fonction de maître d'école. (Registre C2977fol26)
1773 (11 août) testament de Marie-Anne Richet femme de Nicolas FOURRIER, charpentier à Brandeville.
1773 (28 novembre) George La Plaine maire seigneurial en la justice baillager du Comté-Brandeville
1773 (28 novembre) Nicolas Michel lieutenant de maire faisant fonction de notaire.
1773 (28 novembre) Jean le Hubert viticulteur
1773 (14 octobre) Un droit de 50 sols est perçu pour la fondation de 200 livres faite au profit de la fabrique de l'église de Brandeville par Sébastien TOURET. (Registre C3006fol97)
1774 (10 janvier) Testament de Martin de Stenay, curé de Brandeville. (Registre C2978fol53v)
1775 (4 avril) Nicolas LAPLAINE est Maire seigneurial et Arnould PHILIPPE est son lieutenant
1779 (16 septembre) Claude HENRION de Lissey cède pour 634 livres ses immeubles à Brandeville, ainsi que les meubles (pour 400 livres) à Antoinette FRANQUE veuve HENRION
1780 (13 février) Marie-Thérése de Custines de Wiltz, contesse de Brandeville signe une procuration à Daniel Krispe, curé d'Auflance, pour la vente de ses vignes à Brandeville. (Registre C2932fol1)
1781 (5 juin)Nicolas FOURIER et Jean NICOT rétrocèdent les moulins banaux à Mme "d'Hymicourt" (Imécourt) pour être déchargé d'un cens de dix sols et de deux chapons et d'une rente de quatre-vingt-cinq livres pour le prix du baill emphitéotique et moyennant dix-neuf mille livres. (Registre C2083fol9v)
1781 (21 décembre) des scellées avant inventaire sont posées sur la maison de la défunte Pétronille DIDIER de Brandeville. (Registre C2995fo36)
1782 (30 septembre) les portions des grosses et menues dîmes de Brandeville sont affermées à Charles JACQUART, bourgeois de Brandeville par le grand maître du collège des Bons-Enfants de Reims pour la somme de 230 livres, 8 sols et 6 denniers par an et la réparation du chœur de l'église estimée à 30 livres par an. (Registre C2983fol57v)
1784 (9 octobre) La dîme du vin de Brandeville qui appartient à la fabrique et au curé est affermée pour 210 livres. (Registre C2934fo65)
1785 (4 avril) Nicolas de La Laine maire seigneurial, Arnould Philippe lieutenant de maire faisant fonction de notaire affaire d'héritages de chenevière a lieu dit les PurchisPrès, de vergers de vignes au lieu dit Le bon Bouquet.

La veille de la Révolution

1787 (12 août) Les élection municipales ont lieu à la sortie des vêpres (ceux qui payent la taille votent)
 «En vertu de l'ordonnance de Monseigneur l'Intendant adressé aux syndic, habitans et bientenans de la commune de brandeville, au bureau de Verdun sudedélégation de Montmedy et généralité de Metz, après publication de la dite ordonnance se sont assemblés les sindics, propriétaires et bientenans de la dite communauté, au lieu ordinaire pour les affaires de cette communauté. En  cette assemblée se sont trouvées les personnes ci-dessous dénommées, sans que l'ordre dans lequel elles sont rangées puisse nuire ni préjuger personne. Nom des personnes qui se sont présentés et qui délibèrent
Jean Deveux - L Dumoncelle - Clément Lebouvier - Jean Baptiste Gillet - Michel Chapon - Jean Lehureaux - Gérard Brochet - Jean Niclot - Gury Juppin - Guillaume L'honoré - Jacques Aubertin - Nicolas Deveux - Lacour - Robert Meunier - J. Niclot - Jean Soigneux - Louis Brochet - Jean Baptiste Gillet - Nicolas Deveux - Lenel Geury Jacquart - Guillaume Andreux - Robert Juppin - Andreux Guffier .
Nombre des personnes ci-dessus dénommées vingt-quatre.
Le syndic à fait lecture de la dite ordonnance de Monseigneur l'Intendant et à déclaré qu'il s'agissait en exécution de la dite ordonnance de procéder à la nomination de trois six neuf membres et d'un sindic qui avec le seigneur et monsieur le curé de la paroisse de la dite communauté doivent composer l'assemblée municipale ordonnée par le réglement de sa Majesté du 5 juillet dernier.
Ìl a été ensuite reconnu par le sindic apqrès en avoir conféré à haute voix avec les collecteurs qui avaient apporté leur rôle que la communauté contenait cent quatre-vingt feux et en conséquence qu'il fallait outre le sindic, élire six membres pour composer l'assemblée municipale.
Ensuite, il a nommé pour greffier la personne de Jacques Andreux, ici présente.
Enfin il a décidé selon la faculté que lui a donné Monsieur l'intendant, et attendu que plusieurs membres de l'assemblée ne savent pas écrire, que toutes les élections se feraient à voix haute».
Année 1787 élections municipales
syndic : Robert Juppin - seigneur Dame Dimécourt - Curé Jacques Décosse
Membre
taille
vingtième
total
Jean Deveux
74 livres 14 sols
6 livres  18 sols
 80 livres 12  sols
Louis Dumoncelle
42  livres  10 sols 3  livres  9 sols  45 livres  19 sols 9 deniers
Jean Jacques Michel
 30 livres  2 sols 1  livre 31  livres 2  sols 6 deniers
Jean Baptiste Lacour
 58 livres  15 sols 3
 3 livres  13 sols 6
62 livres  8 sols 8 deniers
Robert Meunier
 44 livres  13 sols 9
2  livres 5  sols 46  livres 18  sols 9
Jean Baptiste Jillet
27  livres 15  sols 15 sols  28 livres 10  sols
Remarque : à cette époque Brandeville relève du diocèse de Reims, archidiaconé de Champagne, doyenné de Dun. Le confluent de l'Épinette (ruisseau de Brandeville) et du Braconrupt marque la limite entre les diocèses de Verdun (Bréhéville), de Trèves (Remoiville) et de Reims.
La cure de Brandeville dispose de trois annexes :
- La ferme de Salpy ou Saart-le-Puits ancienne cense de l'abbaye d'Orval
- Fontaines (jusqu'en 1750)
- Une portion du territoire de Bréhéville située sur la rive gauche du ruisseau de Bréhéville.
Les terres sont médiocres, le jour est de 100 verges et la verge de 9 pieds 6 pouces de roi.

Carte de Cassini